Nouvelle passerelle de navigation dans un bureau provisoire.

A gauche, scan négatifs noir et blanc, à droite scan diapos couleur. La bataille des scans est lancée. Jubilation de faire revivre mes archives du 20e siècle.

La frustration était trop forte. Aujourd’hui, une photo qui n’est pas visible sur écran n’existe pas… Ayant fait le grand saut vers le numérique en 2002, c’est une partie importante de mes archives qui étaient devenues quasi invisibles. J’ai donc entrepris de numériser mes photos argentiques, du moins celles qui ont survécu aux faillites d’agences et autres aléas.

Notre génération de reporter-photographe a connu des circonstances de prises de vue particulières. Pendant ces années « charnières », on nous demandait de doubler nos photos, en noir et blanc pour répondre aux besoins de la presse quotidienne et en couleur pour ceux de la presse magazine… C’était une grosse contrainte sur le terrain. Cela nous surchargeait de boitiers et d’objectifs et le risque d’être étranglé par toutes ces lanières qui nous serraient le cou était bien réel dans les bousculades. Passer régulièrement chez le kiné était pour moi une certitude.

Aujourd’hui, ces doublettes de prises de vue peuvent se transformer en cadeau. En soulevant le capot poussiéreux des archives, on a deux fois plus de chance d’y retrouver des pierres précieuses.

A suivre