EMMANUEL MACRON

EMMANUEL MACRON est en grande forme cette semaine, il cumule les ignominies. 

D’abord, en serrant la main sur les marches du palais de l’Élysée au boucher de Riyad, Mohammed Ben Salman, c’est toute notre humanité qu’il entraine dans le caniveau. Comme si pour lui, découper un journaliste en morceaux pour les dissoudre dans de la soude n’était qu’un détail de l’histoire. 

Ensuite, sa saillie crépusculaire sur la « sobriété volontaire » qui suggère aux automobilistes de rouler à 110 km/ sur les autoroutes au lieu de l’imposer partout dès demain matin. Les citoyens-consommateurs aux neurones rabotés par les milliers d’heures de pub écocidaires regardées depuis leurs plus tendres enfances apprécieront une telle liberté de choix. 

De nouveaux records de température sont battus dans le monde, des régions entières brulent pendant des mois et la température des océans s’élève plus vite que tous les pronostics les plus pessimistes… Avec Macron, ces jours-ci, on touche le fond du blabla-intox. 

Pourtant, la contrainte, ça marche. Il y a 40 ans, vous auriez annoncé à un fumeur qu’ il n’aurait prochainement plus le droit de fumer dans le métro parisien, le type vous aurait regardé comme un extra-terrestre. C’est pourtant ce qui est arrivé. 

Quand on veut, on peut, il faut juste du courage politique et la volonté d’œuvrer pour le bien commun et non pour les intérêts corporatistes des copains du monde marchand. 

Tous à vélo. 

Ma photo : 1998, les éleveurs mettent le feu à la forêt amazonienne pour fournir les restaurants McDo du monde entier. Cette année-là au Brésil, l’équivalent de la surface de la Belgique est parti en fumée.