26 avril 1986 : il y a 37 ans, la centrale nucléaire de Tchernobyl nous pétait à la figure. Heureusement que le nuage radioactif qui a recouvert l’Europe s’est arrêté à la frontière française, sinon on aurait pu connaitre une vague de cancers du sein et de leucémies inexpliqués, surtout dans le sud de la France.  

17 octobre 1969 et 13 mars 1980 : dates des deux accidents à la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) sur les réacteurs SLA 1 et SLA2, bien visibles sur ma photo. Ce sont les accidents nucléaires les plus graves jamais recensés en France. Heureusement que l’on n’a rien su, sinon on se serait inquiété et tant pis si l’on a retrouvé des traces de plutonium dans la Loire jusqu’à Saint-Nazaire. Pas grave, c’est juste le produit le plus dangereux monde, un microgramme inhalé peut être létal. Le plutonium n’existe pas dans la nature, c’est une fabrication humaine. 

1996, ma photo. Pour rassurer la population, la gendarmerie de Saint-Laurent-des-Eaux est mandatée pour faire des prélèvements dans la Loire. Heureusement que nous sommes ici en AMONT de cette usine atomique, ça permet aux analyses d’être conformes a une situation normale et ainsi d’éviter les mauvaises nouvelles si l’on s’aventurait a faire des prélèvements en AVAL des tuyaux de rejets de cette centrale.

Le nucléaire, une énergie à la dangerosité démentielle et éternelle, est vulnérable au vieillissement, aux tremblements de terre, aux avions et aux missiles (très efficace pour anéantir une population ennemie). Ses montagnes de déchets contaminent les sources et ses combustibles viennent tous de l’étranger. Cette industrie va ruiner la France. 

Tout ça pour continuer de prendre l’ascenseur pour monter au premier étage.