JOURNÉES DU PATRIMOINE

Les surprises toujours au rendez-vous. 

Retour impressionnant sur des faits divers sordides : L’expression « si les petits cochons ne te mangent pas, tu iras loin » rappelle les drames affreux  qui ont eu lieu dans les campagnes lorsque les cochons étaient autorisés à divaguer. De nombreux très jeunes enfants furent mordus dans leurs berceaux, voir dévorés par des cochons en liberté… 

Pour prévenir cela, un simple sac de jute permettait aux parents d’accrocher leurs bébés aux murs pour les soustraire à la voracité des porcs quand les pièces à vivre étaient ouvertes à tous les animaux de basse-cour. Pour les plus grands, un dispositif plus élaboré exista également pour sangler un enfant en hauteur : 

LA CHAISE ANTI COCHON. Un objet incroyable visible dans  l’exposition « de la soue au saloir » présentée au musée Alice Taverne à Ambierlé dans la Loire . 

Encore plus étonnant, on retrouve mentions dans les archives d’une centaine de procès d’animaux pour ce genre de faits. L’un d’eux est détaillé sur ce panneau : 

« En 1386, à Falaise en Normandie, une truie fut condamnée à mort après neuf jours de procès pour avoir mortellement mordu un bébé. Revêtue d’une veste, de hauts de chausse et de gants blancs, elle fut exécutée sur la place publique. Pour l’exemple, les paysans accompagnés de leurs cochons durent assister à cette exécution ». 

J’ai encore raté une photo.