Enfin lu « LA LONGUE ROUTE » de Bernard Moitessier. Tout simplement ÉNORME.

Au-delà de l’exploit maritime légendaire (70 000 km à la voile en solitaire sans toucher terre) et appuyé sur une « autonomie mentale » hors du commun, c’est son extraordinaire amour pour l’océan qui m’a le plus impressionné, Alain Gerbault et quelques autres étaient déjà costaud sur ce point, mais je trouve que Moitessier pousse la barre encore plus haut.

Mauvaise nouvelle pour nos compétiteurs modernes qui ne sortent plus en mer sans satellites, routeurs, météorologues, diététiciens, sponsors, médecins et cellules de crise 24/24 en cas de gros pépin, leurs courses contre le chronomètre ne font plus rêver.

Et bien sur, le fait que Bernard Moitessier dénonce, dès 1969, le saccage de la planète par l’automobile, la bombe atomique, le commerce des armes, la course au fric, etc. participe à la fête que nous offre ce livre qui va rentrer directement dans le club très fermé de ma petite bibliothèque de bord.