COURSE AU FRIC ET AU BÉTON

A quoi sert de classer un bâtiment sur la liste des Monuments historiques si les mesures qui sont censées le protéger sur un périmètre de 500 mètres sont malléables par le biais des dérogations qui sont largement accordées selon les circonstances ? 

A rien.

C’est exactement le même problème pour les derniers espaces sauvages, soi-disant protégés, qui sont vulnérables aux « arrangements » octroyés aux acteurs de la course à la croissance infinie. 

Ma photo : chef-d’œuvre de l’architecture «  Art déco » , classé en 1987, le palais de la porte Dorée, écrasée par la proximité criminelle d’un  » Hotel One  » construit en anticipation des besoins d’accueil touristique des prochains Jeux olympiques.