AU MEURTRE

Cassaniouze, Cantal, décès le samedi 19 février 2022 d’une jeune randonneuse sur un chemin de randonnée balisé, abattu alors qu’elle marchait en compagnie de son compagnon (l’horreur absolue pour lui).

Les accidents de chasse sont une probabilité statistique.

En pleine mission du Sénat sur la sécurisation de ce loisir pervers, cette nième tragédie nous rappelle que 50 % des chasseurs (ils sont plus d’un million en France) sont des alcooliques atteints de déficiences du discernement et qu’ils sont malgré tout porteurs d’armes létales. Je pèse mes mots, j’ai vécu 17 ans dans un hameau rural du Loir et Cher au coeur de cette dictature des fusils.

Ma photo : col de Lizarrieta, Pyrénées Atlantique, 1er novembre 2021 : un sadique tire à l’horizontale dans ma direction alors qu’il vise un vol d’oiseaux migrateurs et que je me tiens au milieu d’un parking public.

Tous les jours de chasse, des milliers d’infractions graves comme celle-ci sont commises et ne sont jamais verbalisées.

Les accidents de chasse ne sont pas une fatalité, ils sont prémédités…

Alors, monsieur Macron, l’interdiction de la chasse tous les week-ends, tous les mercredis, toutes les vacances scolaires et tous les jours fériés, C’EST POUR QUAND ?