Quand j’ai surpris, de nuit, quelques empoisonneurs de la FNSEA en train de masquer une affiche « Stop Pesticide » du mouvement « Nous voulons des Coquelicots » accrochée dans une rue à l’occasion du Festival photo de Montier en Der de 2018, j’ignorais dans quelle direction allait rebondir ce scoop.
Un journal l’a tout simplement piraté sur mon compte Facebook pour le reproduire dans son édition papier ainsi que dans sa version numérique. Avec malignité, ma photo a été recadrée afin de faire disparaitre le marquage de mon copyright.
Toutes mes tentatives pour trouver un accord amiable de réparation ayant échouées, une assignation devant le tribunal de Paris compétent a été déposée. Trois jours avant les plaidoiries, j’ai accepté la somme de 10 000 € afin que cette procédure soit interrompue…
Cette somme, c’est 20 fois plus que le montant de la facture de régularisation que j’avais envoyée et qui n’a jamais été payée. C’est quand même ballot de la part des gestionnaires de ce journal d’avoir agi ainsi.
Cette somme, c’est beaucoup moins que ce que réclamait mon avocate en conclusion d’une longue assignation en justice, si bien construite que cela a coupé l’envie à mes voleurs de se retrouver en procès devant un juge pour un tel dossier.
Amis photographes, le langage du porte-monnaie est le seul que les filous retiennent. Ne les laissons plus nous mépriser et nous spolier des fruits de notre travail comme c’est trop souvent le cas.
Les réseaux sociaux ne sont pas des distributeurs de photos libres de droits.
Merci à PAJ et à Maitre Rodrigue pour m’avoir accompagné tout au long de ce chemin tortueux.
Pour voir quelques une de mes photos : www.pierregleizes.com
Pour les utiliser en toute légalité : www.reaphoto.com