15 avril 2016, en Haute-Loire sur la piste des mines d’uranium. Je tombe sur le monument aux morts de Vorey fraîchement repeint. Pas du tout dans la tonalité du livre que je suis en train de lire ; le Feu, écrit sans recul dans un hôpital par Henri Barbusse il y a juste 100 ans (prix Goncourt 1916). Vertigineuse description de la vie dans les tranchées, la camaraderie, les poux, les rats, les attaques en courant vers les balles ennemies et les déluges d’obus qui donnent envie de se fondre dans la boue pour vivre une minute encore…