Une question qui a déclenché l’hostilité de centaines d’agriculteurs et de chasseurs qui ont réagi en faisant le siège des journées d’été du mouvement REV (Révolution Écologique pour le vivant) à Ouches les 22 et 23 août à Ouches dans la Loire.
Sur le plan communication, on peut toujours compter sur ces gens pour se tirer une balle dans le pied.
Avec, en photo :
1/ sempiternelle consommation d’alcool sur les barrages de la gendarmerie, ce qui rend très vite ces manifestants dangereux. Pour rappel, l’ineptie de l’impunité totale dont bénéficie la FNSEA depuis des décennies à l’occasion de toutes ses manifestations violentes ; les milliers d’actes de vandalisme qui ont couté des dizaines de millions d’euros à la collectivité ont toujours été réparés avec l’argent de nos impôts.
2/ le non-respect de la réglementation sur l’utilisation des canons à gaz qui ne doivent pas fonctionner à moins de 200 m des habitations. Dans le seul but de perturber les réunions, ils étaient positionnés à dix mètres des clôtures du petit site où se tenaient les journées REV. Ces machines produisant des bruits de coups de canon extrêmement agressifs, ce niveau sonore illégal aurait pu déclencher une crise cardiaque chez une personne fragile, ce qui aurait mis les organisateurs de cette manifestation sur une autoroute en direction du tribunal le plus proche.
3/ guirlande morbide composée de queues, pieds et oreilles de sangliers qui ne fait qu’illustrer l’incompétence avec laquelle les chasseurs ont échoué à gérer cette population animale depuis cinquante ans avec l’aide de la FNSEA qui incite tous ses adhérents à planter du maïs en lisière de forêt en l’arrosant matin midi et soir. On voudrait nourrir la faune sauvage pour la faire proliférer afin de vendre davantage d’actions de chasse, on ne s’y prendrait pas autrement.
4/ Sur le plan éthique, cette banderole « art de vivre » accrochée sur une bétaillère voudrait nous faire croire qu’une belle harmonie règne dans les étables entre les hommes et leurs vaches. Cette image de propagande est trompeuse, j’ai photographié le monde de l’élevage des prés jusqu’aux fins fonds des abattoirs et je peux vous assurer que cela ne se passe pas comme ça. En regardant cette photo de plus près l’on observe que ces deux vaches ont été écornées à la disqueuse, comme l’on bricole un meuble… Jusqu’à ce week-end, je ne connaissais pas « l’art de vivre de la disqueuse » !