C’EST LE PRINTEMPS

C’EST LE PRINTEMPS, les assassins sont de retour.

En pleine saison de reproduction et au milieu de l’effondrement mondial de la biodiversité, persister à assassiner avec préméditation les milliards d’insectes dont dépend notre survie va au-delà du suicide collectif. C’est un crime contre le futur. 

S’acharner ainsi à couper l’herbe partout pour  » faire propre  » relève d’une immense névrose collective. De plus, c’est très souvent pratiqué dans des endroits où c’est parfaitement inutile et que, rasée comme une moquette, cette herbe va instantanément griller sous les premières chaleurs. 

Avec en haut du tableau des coupables, les propriétaires de débroussailleuses et de tondeuses à gazon, les conseils municipaux, les services départementaux des routes, etc. 

L’équation est pourtant simpliste : moins de végétation, égal moins d’insectes pollinisateurs, moins d’agriculture, moins d’oiseaux, etc… 

Comme le titrait le journal Libération sur sa Une du 13 avril 2023 :  » INSECTES, S’ILS DISPARAISSENT, NOUS DISPARAISSONS « . 

Ma photo : Roanne, 19 avril 2023