LA FAUTIVE DÉSINVOLTURE D’AREVA-ORANO

Saint-Priest-la-Prugne, 7 août 2018. Dans toute la France dans les années 1970, des dizaines de milliers de tonnes de résidus de minerai d’uranium ont été mises gratuitement à la disposition des entreprises riveraines des mines et des usines de traitement pour être dispersées à tous les vents… Confrontées à cette calamité sanitaire, certaines communes commencent un timide nettoyage des points les plus « chaud » recensés sur leurs territoires. Ce tas de déchets radioactifs (12 000 c/s) provient de la commune de Nizerolles dans l’Allier et a été déposé le 20 juillet à l’entrée du site de stockage des Bois Noirs géré par AREVA-ORANO. 18 jours plus tard, il n’a toujours pas été mis en sécurité… (le trèfle radioactif a été rajouté par le photographe)