L’ENVERS DU DÉCORD

Sur la piste des derniers TER, suite… Il faut savoir que pour ce reportage sur les lignes ferroviaires menacées de disparition, en général, il ne passe que trois trains par jours. On oublie l’heure de midi pour des raisons de lumière, il n’en reste donc que deux. Je me prépare, vérif du matos, chaussures de randonnées pour le crapahut, carte au 25000e sur le GPS pour pas tomber des falaises, tout le tsointsoin, etc. Je cherche mon axe de prise de vue, ce qui selon les circonstances peut prendre jusqu’à une demie-journée et je me remonte comme une pendule en me disant que les minutes qui viennent vont accoucher de la photo de l’année. Le train approche, et là, saperlipopette, le ciel me tombe sur la tête. L’expérience m’a encore une fois sauvé la mise, j’avais dans mon sac à dos un mini parapluie qui m’a permis de prendre cette image au milieu d’une vraie tornade. Heureusement que les trains vont sauver le climat ! Chapeauroux, aux confins de l’Allier et de la Lozère , 3 juillet 2018